Les prescriptions de cannabis du NHS contestées pour la première fois

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Les parents de Charlie Hughes ont lancé la première contestation judiciaire de la législation sur la prescription de cannabis au Royaume-Uni.
Charlie Hughes est un enfant de trois ans atteint d’une forme rare d’épilepsie résistante au traitement appelée syndrome de West. Cela lui a laissé un retard de développement.
L’huile de cannabis montre des effets positifs
Dans le passé, Charlie a reçu six médicaments antiépileptiques différents, mais n’a vu aucune amélioration de son état.
Cependant, après avoir reçu Huile de CBD en privé, ses crises sont passées de 120 à moins de 20.
Depuis 2018, le cannabis médical est légal sous le NHS mais presque aucune prescription n’a été donnée. Si la famille gagne, cela pourrait rendre illégales les directives actuelles établies par NICE.
Pour le moment, la famille de Charlie paie entre 1 000 et 3 000 £ par mois juste pour le pétrole afin de soulager les crises de leur fils. Leurs avocats soutiennent que NICE n’a pas eu de consultation adéquate lors de la création de ses lignes directrices.
Que dit NICE?
Officiellement, le NICE (National Institute for Health and Care Excellence) a déclaré qu’il ne ferait aucun commentaire sur une «question juridique en cours».
Cependant, ils soutiennent que l’efficacité des médicaments à base de cannabis est faible et limitée. C’est sans doute vrai, mais uniquement en raison des lourdes limitations imposées aux chercheurs dans le domaine de la recherche sur le cannabis. Pour cette raison, il y a eu peu d’essais à grande échelle.
Caroline Barrett, l’avocate de la famille Hughes, a déclaré que si NICE a laissé l’option ouvert à la législation sur le cannabis et le CBD les directives sont si prudentes que «les enfants ne reçoivent pas de cannabis médical».
Le père de Charlie a ajouté: «C’est une étape importante dans notre combat continu pour que notre fils Charlie reçoive les médicaments dont il a besoin sur le NHS.
«NICE devra maintenant expliquer et justifier devant la Haute Cour la directive qui empêche Charlie, et d’autres comme lui, d’être médicaments prescrits à base de cannabis qui aident à contrôler sa forme rare d’épilepsie.