Dune de Villeneuve, trop de femelles

Au détour d’un zapping TV, j’ai vu le Dune de Villeneuve. D’abord, je vais lister les points positifs avant de cracher dessus. Que ce soit la DA ou les effets spéciaux, c’est magnifique. Ca retranscrit bien l’atmosphère de la mythologie de Dune que ce soit sur le teint rougeatre, l’épice ou encore les vers de sable qui sont extrêmement bien réalisés. Et en fait, c’est le seul point positif du film qui est quelconque as fuck. Le plateau est beau, mais le plat est à chier.

Le scénario est oubliable à souhait et même si on nous vend une trilogie, ce film est pédant à souhait. Chaque scène se la pète en nous disant : “Attention, vous regardez Dune, donc un peu de respect”. Les personnages n’ont aucune consistance et ils ont mis des acteurs célèbres pour faire passer la pilule. Et surtout, évidemment, le film respire le féminisme le plus délirant. Celui des scandinaves où les femmes doivent dominer le monde et traiter les hommes comme des enfants. C’est le pire de tous même si le féminisme américain a de quoi les envier sur la psychiatrie.

Durant tout le film, le personnage principal, Paul, est un enfant qui est tiré par sa mère. En fait, c’est cette dernière qui est le personnage principal, la scène avec la soeur supérieure est criante de vérité qui ne dit pas hommes, mais les mâles. Ensuite, la noire prend une importance considérable alors que c’est à peine une figurante. Et enfin, vous avez la femme chez les habitants Arrakis qui hante les rêves de Paul. Donc, c’est un film de femelles à la recherche d’épices, c’est un film de cuisine ou comment ça se passe ?

La mythologie de Dune ne m’a jamais attiré, elle se croit complexe sans l’être. L’inspiration de l’Islam chiite pour créer cette mythologie ne me dérange pas puisque j’en suis un, mais elle est davantage pervertie qu’autre chose. Et là, encore, la place des femmes en Islam est bien établie, inférieure et support des hommes. Et donc, ce Dune de Villeneuve est une insulte à l’ADN de la mythologie.

Le pire est que j’ai oublié le film dès qu’il s’est terminé. On est loin d’une oeuvre dantesque.