Le pique-assiette

Le pique-assiette est ce qu’il y a de pire, et le pire est qu’il ignore sa malveillance. Il est motivé par des influences et des pensées qui considèrent la vache à lait à traire sans se soucier de sa position vis à vis de l’autre. Il ne comprend pas qu’il dérange, il ne comprend pas qu’il consomme des ressources vitales de l’autre. Dans ce sens, le pique-assiette est un parasite, considérant son intérêt, son bien-être avant tout le reste et dans ce sens, il est dangereux.

Dangereux pour lui-même et les autres. Le trop bon, trop con est la principale victime du pique-assiette, mais cette expression est aussi une sorte de prêté pour un rendu, car il y a longtemps, le pique-assiette était un pourvoyeur et qu’il considère qu’il se rembourse simplement de sa dette. Toutefois, la dette du pique-assiette semble infinie, en fait, plus on lui donne et plus, il en veut davantage, ne comprenant pas que chacun doit mener sa vie avec ce que Dieu lui donne chaque jour et si Dieu est inégal, alors ainsi soit-il.

L’influence aux alentours du pique-assiette est déterminante dans sa mentalité. Et quand on connait cette influence, on se rend compte qu’elle a été pique-assiette toute sa vie par nature, elle ne comprend rien d’autres à part le fait de profiter des autres. Ce qui est triste est que le pourvoyeur voit sa vie défiler devant lui et le temps qui passe. Et une fois qu’il sera parti, le pique-assiette se retrouvera seul et malgré moi, j’ai de la peine pour lui, espérons que Dieu lui donnera un autre pourvoyeur.