Joie malsaine

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  • Et voici que vient la géhenne, une véritable ode à la souffrance et au malheur. Quelques sous qui manquent et tout s’effondre comme un chateau de cartes. J’ai vu la cupidité, la concupiscence, le mépris, l’orgueil, l’arrogance des autres. De ces parvenus, ayant réussi à force de coucherie, manquant d’un intellect raffiné. L’intelligence est ringardisé, le travail dur est moqué, tout ce qui compte est l’escroquerie des grands, des petits et autres.

    Parvenus de toutes les classes, homme, femme et autre entités malveillantes. Les femmes ont pris le pouvoir, par un féminisme délirant pour materner les autres. L’avènement de la mère abusive et possessive qui est capable de tuer ses gamins pour son propre amour-propre. Je vois les larmes couleur le long de mes joues. Je veux leur arracher le visage, prendre tout ce qui leur appartient. Egorger tout ce qui est leur est cher et violer les femelles qui leur sert de défouloir et de trône.

    Que les villes impies brulent, que chaque quartier soit carbonisé, je veux entendre les cris et les hurlements des mécréants des pauvres, s’enfoncer dans une solitude certaine. S’enfoncer dans les abysses noirs et confortables où pleuvent des boules scintillantes d’or. Et j’ai vu cette géhenne, je la vois tous les jours, je la vois chaque nuit. Les moments d’angoisse, joie des réveils soudains, se rendant compte qu’on est fauché, qu’on n’a pas de quoi se nourrir, même quelques centimes sont aussi rares que des gouttes de rosée dans le désert pour un voyageur qui crame sous le soleil depuis des jours.

    Aucune aide divine ou humaine ne semble venir. Je suis plongé dans cet abysse depuis des lutres, pendant que la vie bat son plein. Un théatre abject où chaque souffrance est caché sous le plancher des vagues endormies. Où on s’habille bien, où ces messieurs roulent des carrosseries, où ces pétasses se dandinent, tentant de séduire par leur corps puisque leur tête est vide depuis leur naissance.

    Réussite par coucherie, réussite par corruption, réussite par fellation, tout n’est qu’ombre et fumée. De l’illusion qui tente de se frayer un chemin face à une réalité sanguinolente à chaque jour qui passe. De l’eau, s’il vous plait, des centimes pour un dur labeur, s’il vous plait. Ainsi est le cri perpétuel des honnêtes et des hommes justes dans ce monde putréfié jusque dans ses racines. Vivement le grand brasier, vivement le jugement et vivement l’incurable néant.

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    La Rédaction

    Rédacteur en chef, écorché vif, éternel raleur, conservateur et nationaliste. Parle parfois de vape.

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