Une famille en herbe ou la médiocrité/meta hollywoodienne à l’état pur

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  • Des films comme une famille en herbe, il y en a une chiée et elle montre la médiocrité/méta de ce qu’on peut faire de mieux à Hollywood.


    Hollywood est totalement dégénéré, les réalisateurs n’ont plus droit à la parole et le propos Meta est glorifié pour tenter de combler le vide de talent. On peut prendre l’exemple “d’une famille en herbe”, sorti en 2013 avec Jennifer Anniston. Déjà cette dernière est une actrice médiocre à souhait, digne d’une série comme Friends (que j’aime bien par ailleurs), mais elle a toujours été nul au cinéma. Je me souviens d’elle dans un film canadien avec un doublage québecois, c’était à s’ouvrir les veines.

    Une famille en herbe se veut comme une comédie, mais avec des acteurs sans talent et un réalisateur à la pisse, cela donne une merde sans nom. Ce qui est terrible est que c’est un film de 2013 où on pensait que le délire wok et le discours Meta était peu présent. Mais non. Car le film raconte l’histoire d’un dealer qui doit se déguiser en famille idéale pour rapporter de la drogue depuis le Mexique, car la famille passe inaperçu auprès des policiers.

    Déjà, le propos de considérer le trafic de drogue comme une comédie, est un péché mortel en soi. Des millions de vies sont détruites par ces merdes et c’est pourquoi, j’ai jamais pu apprécier Breaking Bad ou Weeds. Non, ce n’est pas parce que vous avez un cancer ou que vous êtes une femme paumée que vous devez devenir un criminel endurci, car c’est une insulte envers les millions de pauvres dans le monde qui survivent honnêtement.

    Jennifer Anniston joue le rôle de la femme et mère des gosses. Et pourquoi ce film pue la merde ? Car l’humour est exclusivement à base de blagues de cul et de jurons. Comme si la vulgarité pourrait remplacer l’humour. Bigard est vulgaire, mais son talent fait que cette vulgaire se transforme en véritables pépites comme son sketch comme le traumatisme de la naissance. Ici, on se contente de sortir des jurons et de la vulgarité par chiée en espérant qu’on va dire “prout”, que c’est drôle. Et c’est le propos Meta qui est catastrophe. Des gens comme Karim Debbache en parlent souvent et même si son analyse n’est pas politique, elle est pertinente. Le discours Meta est comme un film sort constamment de son univers, parce qu’il est vide, et qu’il se met à référencer d’autres films ou s’auto-référencer comme la série des Screams.

    Un film est un univers qui doit se suffire à lui-même, à une époque, il était tabou de briser le 4e mur sinon cela signifiait que vous êtes nul dans l’art du ciné. Aujourd’hui, cette nullité est glorifiée à l’extrême. A 12 minutes, Jennifer Anniston fait une référence à Pretty Woman parce qu’elle est strip-teaseuse à la base. Et mon visionnage s’est arrêté là. Non, tu me sors d’une comédie en utilisant un film dramatico-romantique qui avait un propos sur les femmes et leur aspiration à trouver un mari riche.

    Et tout le film doit être comme ça, sortir constamment des références externes, en espérant qu’on ne se rend pas compte du vide du propos ou simplement utiliser un humour qui marche. Je me souviens d’un film qui m’avait fait hurler de dire, qui est Cash Express avec Mr Bean où on a un genre de course folle pour gagner un pari. Les gags dans le film sont juste incroyable avec un Mr Bean qui est magistral. Le film ne paye pas de mine, mais il réussit son pari de divertir le spectateur. Alors que des excréments comme Une Famille en Herbe essaient de vous balancer un genre de message sur le fait que c’est cool d’être un raté dans la vie et que c’est ceux qui réussissent, qui sont des ringards.

    Et je vois ces films parce qu’ils passent à la téloche que je regarde en sourdine. Mais si le discours Meta, l’absence totale de talent, le début du wokisme étaient déjà présent en 2013, alors imaginez la merde que ça doit être aujourd’hui, 10 ans plus tard. Et dire qu’il y a des cons qui payent pour aller les voir et faire une analyse ciné !

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    La Rédaction

    Rédacteur en chef, écorché vif, éternel raleur, conservateur et nationaliste. Parle parfois de vape.

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